Définition du Chien de Terre-Neuve en 1860...
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Définition du Chien de Terre-Neuve en 1860...
LE CHIEN DE TERRE-NEUVE.
Le chien de Terre-Neuve est un épagneul fort recherché sur les côtes sud de l'Angleterre; on en connaît deux races distinctes, celle du Labrador et celle de Saint-Jean. Le chien du Labrador est très-grand, à poils courts et porte la queue très haute; dans son pays natal on tire parti de sa force très-considérable en l'attelant aux traineaux. La race de Saint-Jean doit être préférée par le sportsman sous tous les rapports; elle est plus petite, plus facile à dresser, extrêmement sagace et douée d'un odorat très-subtil. Il y a quelques années l'on pouvait aisément se procurer ces chiens, et, lorsqu'ils étaient bien dressés, leur valeur était considérable; les chasseurs qui en avaient acheté les trouvèrent si intelligents, si fidèles, d'une éducation si rapide, qu'ils abandonnèrent d'autres variétés pour les remplacer par celle-ci, et ils n'eurent pas lieu de s'en repentir, surtout dans les pays marécageux. Un chien de Terre-Neuve, de cette race pure, ami de l'eau, et fait à la chasse du gibier aquatique, est inappréciable. Nous avons vu souvent une femelle de cette race dont le propriétaire résidait à peu de distance de la mer; chaque fois qu'il y avait quelque apparence que les oiseaux aquatiques s'abattissent sur la côte et que des chasseurs vinssent les poursuivre, on la voyait à son poste, prête à chercher dans la mer ou la rivière, en dépit de la glace ou de la neige, le gibier atteint. On l'a vue rester deux jours et deux nuits attendant sur la côte les chasseurs qui pourraient se montrer; on suppose qu'elle fut pendant tout ce temps privée de nourriture, car à l'époque dont il s'agit, un froid intense de deux ou trois semaines avait gelé les rivières et les cours d'eau.
Bien des sportsmen avaient offert d'acheter cette chienne précieuse et plusieurs fois on tenta de la voler, mais son maître, quoiqu'il chassât peu lui-même était fier de son chien et ne se laissa pas tenter par les offres les plus brillantes; quant aux tentatives de vol, elles échouèrent toutes pour le même motif : ni la force ni la ruse ne purent jamais déterminer la chienne à s'éloigner des localités voisines de son habitation et théâtre ordinaire de ses exploits.
Le colonel Hawker, dans ses intéressants ouvrages, dit beaucoup de bien du chien de Terre-Neuve qui, à son avis, peut être dressé à toute espèce de chasse. Nous répondrions pour notre part, que l'animal dont nous venons de parler aurait été rendu en quinze jours de leçons, parfaitement apte à la chasse aux perdreaux ou à toute autre.
On peut aisément enseigner au chien de Terre-Neuve à chercher le gibier perdu, et il est si traitable et si doux qu'on peut l'amener avec une meute de pointers; il n'ira pas sur leurs brisées et sera fort heureux s'il lui est permis de rapporter le gibier blessé, ce qu'il fait avec une persévérance que, ni la distance, ni la rapidité de la fuite du gibier ni les obstacles ne peuvent arrêter. Il est très-utile dans les fourrés, et on l'emploie souvent à la chasse de la bécasse; il n'est jamais aussi radieux que lorsqu'il revient, portant dans la gueule une bécasse, un faisan ou un lièvre qu'il dépose à vos pieds ou vous met dans la main sans la moindre mutilation.
Le chien de Terre-Neuve est un épagneul fort recherché sur les côtes sud de l'Angleterre; on en connaît deux races distinctes, celle du Labrador et celle de Saint-Jean. Le chien du Labrador est très-grand, à poils courts et porte la queue très haute; dans son pays natal on tire parti de sa force très-considérable en l'attelant aux traineaux. La race de Saint-Jean doit être préférée par le sportsman sous tous les rapports; elle est plus petite, plus facile à dresser, extrêmement sagace et douée d'un odorat très-subtil. Il y a quelques années l'on pouvait aisément se procurer ces chiens, et, lorsqu'ils étaient bien dressés, leur valeur était considérable; les chasseurs qui en avaient acheté les trouvèrent si intelligents, si fidèles, d'une éducation si rapide, qu'ils abandonnèrent d'autres variétés pour les remplacer par celle-ci, et ils n'eurent pas lieu de s'en repentir, surtout dans les pays marécageux. Un chien de Terre-Neuve, de cette race pure, ami de l'eau, et fait à la chasse du gibier aquatique, est inappréciable. Nous avons vu souvent une femelle de cette race dont le propriétaire résidait à peu de distance de la mer; chaque fois qu'il y avait quelque apparence que les oiseaux aquatiques s'abattissent sur la côte et que des chasseurs vinssent les poursuivre, on la voyait à son poste, prête à chercher dans la mer ou la rivière, en dépit de la glace ou de la neige, le gibier atteint. On l'a vue rester deux jours et deux nuits attendant sur la côte les chasseurs qui pourraient se montrer; on suppose qu'elle fut pendant tout ce temps privée de nourriture, car à l'époque dont il s'agit, un froid intense de deux ou trois semaines avait gelé les rivières et les cours d'eau.
Bien des sportsmen avaient offert d'acheter cette chienne précieuse et plusieurs fois on tenta de la voler, mais son maître, quoiqu'il chassât peu lui-même était fier de son chien et ne se laissa pas tenter par les offres les plus brillantes; quant aux tentatives de vol, elles échouèrent toutes pour le même motif : ni la force ni la ruse ne purent jamais déterminer la chienne à s'éloigner des localités voisines de son habitation et théâtre ordinaire de ses exploits.
Le colonel Hawker, dans ses intéressants ouvrages, dit beaucoup de bien du chien de Terre-Neuve qui, à son avis, peut être dressé à toute espèce de chasse. Nous répondrions pour notre part, que l'animal dont nous venons de parler aurait été rendu en quinze jours de leçons, parfaitement apte à la chasse aux perdreaux ou à toute autre.
On peut aisément enseigner au chien de Terre-Neuve à chercher le gibier perdu, et il est si traitable et si doux qu'on peut l'amener avec une meute de pointers; il n'ira pas sur leurs brisées et sera fort heureux s'il lui est permis de rapporter le gibier blessé, ce qu'il fait avec une persévérance que, ni la distance, ni la rapidité de la fuite du gibier ni les obstacles ne peuvent arrêter. Il est très-utile dans les fourrés, et on l'emploie souvent à la chasse de la bécasse; il n'est jamais aussi radieux que lorsqu'il revient, portant dans la gueule une bécasse, un faisan ou un lièvre qu'il dépose à vos pieds ou vous met dans la main sans la moindre mutilation.
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